Parler « vrai », parler « cash » et culture du buzz

1. ENJEU

Que devient l’agora sur internet ? L’antique sanctuaire du débat public prend des allures qui pourraient scandaliser ceux qui attendraient un échange de point de vue respectueux, courtois, serein, un lieu où l’écrit, dominant, donnerait le temps, le recul, la civilité nécessaire à la compréhension mutuelle.Ce sont, au contraire, des phénomènes bien moins glorieux qui s’y donnent à voir.

 

Sans juger, sans disqualifier, mais avec l’intention de comprendre et de décrire les phénomènes de prise de parole, cette étude se propose, avec les outils des sciences humaines, d’étudier de près comment la parole naît, s’enflamme et se radicalise. Que disent ces pratiques du langage de la dimension identitaire du vivre- ensemble ? A quelles évolutions de fond convient-il de prêter une oreille attentive ?

2. OBJECTIF ET SPÉCIFICITÉS DU PROJET

Ce projet se penchera sur cette parole qui prend forme, sens et volume dans les nouvelles technologies (réseaux tels que Twitter, forums de discussions, sites communautaires…).

 

Avec une méthode « netographique » (analyse logicielle et discursive des thèmes et termes de discours circulant en ligne), les chercheurs se pencheront sur la « réticularité » (organisation en réseaux) tour à tour aléatoire et virale de discours à la marge (marge des discours autorisés et des canaux officiels de circulation et de diffusion de ce qu’il est bienséant d’affirmer et de penser). Sans parti-pris moraliste, l’étude se penchera sur la circulation quasivirale de certains types de discours via les réseaux sociaux, en analysant des sujets tels que le veganisme, les vaccins ou encore la laïcité.

3. QUEL IMPACT ?

Le projet donnera lieu à un colloque, et une série de conférences et de séminaires (destinés à différents publics, académiques, politiques, citoyens, médiatiques…) autour des résultats de la recherche.

 

Le modèle d’analyse de la circulation des discours sera diffusé via des tribunes, des interviews, des numéros de revues et des ouvrages. Le projet envisage l’enregistrement de podcasts pédagogiques (« un mal / des mots », « tours et détours des idées »…), expliquant en quelques minutes comment les idées naissent, s’agrègent, s’amplifient, se tribalisent. Enfin, un rapport sera produit, reprenant de manière synthétique les résultats de l’enquête, illustré de captures numériques, de cartographies dynamiques. Ce rapport pourra être envoyé à des prescripteurs et des décideurs.

4. MÉTHODOLOGIE & ÉTAPES CLÉS​

1. Phase prospective et exploratoire (septembre / novembre 2023) : constitution des corpus, rencontres avec les membres de l’équipe, exploration des sites à analyser, exploration bibliographique, affinage de la méthodologie, rencontres institutionnelles.

 

2. Exploration netographique, série d’entretiens, analyse stratégique des données (décembre 2022 / février 2023) : « plongée ethnographique » dans les sites investigués, recueil d’informations et synthèse, premières rédactions et éléments de synthèse.

 

3. Montée en puissance des analyses, systématisation des rédactionnels, dévoilement de la cartographie synoptique (février / juin 2023) : rédaction active du rapport final, planification du colloque, finalisation de la cartographie critique qui servira de synthèse synoptique à l’étude.

 

4. Phase finale de l’enquête : finalisation (théorique, rédactionnelle, événementielle et éditoriale / promotionnelle) de la mission (juin / octobre 2023) : tenue du colloque international réunissant un parterre de spécialistes, remise du rapport, promotion des résultats auprès de publics institutionnels, médiatiques, associatifs et citoyens sélectionnés avec les commanditaires, rédaction et diffusion de documents d’information destinés à des publics spécifiques.

 

* Période du projet : septembre 2022 – octobre 2023.
* Quatre phases

1. ENJEU

Que devient l’agora sur internet ? L’antique sanctuaire du débat public prend des allures qui pourraient scandaliser ceux qui attendraient un échange de point de vue respectueux, courtois, serein, un lieu où l’écrit, dominant, donnerait le temps, le recul, la civilité nécessaire à la compréhension mutuelle.Ce sont, au contraire, des phénomènes bien moins glorieux qui s’y donnent à voir.

 

Sans juger, sans disqualifier, mais avec l’intention de comprendre et de décrire les phénomènes de prise de parole, cette étude se propose, avec les outils des sciences humaines, d’étudier de près comment la parole naît, s’enflamme et se radicalise. Que disent ces pratiques du langage de la dimension identitaire du vivre- ensemble ? A quelles évolutions de fond convient-il de prêter une oreille attentive ?

2. OBJECTIF ET SPÉCIFICITÉS DU PROJET

Ce projet se penchera sur cette parole qui prend forme, sens et volume dans les nouvelles technologies (réseaux tels que Twitter, forums de discussions, sites communautaires…).

 

Avec une méthode « netographique » (analyse logicielle et discursive des thèmes et termes de discours circulant en ligne), les chercheurs se pencheront sur la « réticularité » (organisation en réseaux) tour à tour aléatoire et virale de discours à la marge (marge des discours autorisés et des canaux officiels de circulation et de diffusion de ce qu’il est bienséant d’affirmer et de penser). Sans parti-pris moraliste, l’étude se penchera sur la circulation quasivirale de certains types de discours via les réseaux sociaux, en analysant des sujets tels que le veganisme, les vaccins ou encore la laïcité.

3. QUEL IMPACT ?

Le projet donnera lieu à un colloque, et une série de conférences et de séminaires (destinés à différents publics, académiques, politiques, citoyens, médiatiques…) autour des résultats de la recherche.

 

Le modèle d’analyse de la circulation des discours sera diffusé via des tribunes, des interviews, des numéros de revues et des ouvrages. Le projet envisage l’enregistrement de podcasts pédagogiques (« un mal / des mots », « tours et détours des idées »…), expliquant en quelques minutes comment les idées naissent, s’agrègent, s’amplifient, se tribalisent. Enfin, un rapport sera produit, reprenant de manière synthétique les résultats de l’enquête, illustré de captures numériques, de cartographies dynamiques. Ce rapport pourra être envoyé à des prescripteurs et des décideurs.

4. MÉTHODOLOGIE & ÉTAPES CLÉS​

1. Phase prospective et exploratoire (septembre / novembre 2023) : constitution des corpus, rencontres avec les membres de l’équipe, exploration des sites à analyser, exploration bibliographique, affinage de la méthodologie, rencontres institutionnelles.

 

2. Exploration netographique, série d’entretiens, analyse stratégique des données (décembre 2022 / février 2023) : « plongée ethnographique » dans les sites investigués, recueil d’informations et synthèse, premières rédactions et éléments de synthèse.

 

3. Montée en puissance des analyses, systématisation des rédactionnels, dévoilement de la cartographie synoptique (février / juin 2023) : rédaction active du rapport final, planification du colloque, finalisation de la cartographie critique qui servira de synthèse synoptique à l’étude.

 

4. Phase finale de l’enquête : finalisation (théorique, rédactionnelle, événementielle et éditoriale / promotionnelle) de la mission (juin / octobre 2023) : tenue du colloque international réunissant un parterre de spécialistes, remise du rapport, promotion des résultats auprès de publics institutionnels, médiatiques, associatifs et citoyens sélectionnés avec les commanditaires, rédaction et diffusion de documents d’information destinés à des publics spécifiques.

 

* Période du projet : septembre 2022 – octobre 2023.
* Quatre phases

5. BUDGET GLOBAL
Le budget global du projet s’élève à 40 000 euros répartis de la façon suivante :

frais de documentation (livres, revues…) et de formation (logiciels…), achat de matériel (ordinateurs puissants) et de logiciels de veille et d’analyse ;

frais de déplacements pour rencontrer les partenaires et interroger des spécialistes, réunions pour mener l’enquête et les analyses, rédiger le rapport, organiser les événements de valorisation des résultats…

6. PROFIL DES INTERVENANTS CLÉS​
Chef de projet : Pascal Lardellier, professeur à l’université de Bourgogne, chercheur au laboratoire CIMEOS (Dijon) et Propedia (Groupe IGS – Institut de Gestion Sociale), Paris. Auteur de 25 ouvrages consacrés aux formes et fonctions des rites, aux usages relationnels des TIC, aux relations sociales et mythologies contemporaines.

 

Alexandre Eyriès, docteur, chercheur au laboratoire CIMEOS, sur la culture, les politiques culturelles et la parole politique.

 

Anne Parizot, Professeure à l’Université de Besançon, chercheur au laboratoire CIMEOS (Dijon), spécialiste de terminologie et lexicologie.

 

Madeleine Pastinelli, professeure de sociologie à l’université Laval (Québec), directrice du laboratoire CELAT, spécialiste de l’ethnogaphie du Net. Carmen Andrei, professeure de littérature française et de traductologie à l’université du Danube à Galati (Roumanie), traductrice, spécialiste des discours numériques.

 

Carmen Andrei, professeure de littérature française et de traductologie à l’université du Danube à Galati (Roumanie), traductrice, spécialiste des discours numériques.

 

Sung do Kim, professeur de sémiotique et de linguistique à l’université Koryo de Séoul, vice-président de l’Association mondiale de sémiotique, spécialiste des structures du langage.

 

Dominique Leroyer, doctorant en sciences de la communication (thèse sur « Les discours sur la franc-maçonnerie, entre doxa et épistème »).

 

Laboratoires auxquels sera adossé le projet :

 

CIMEOS, université de Bourgogne, EA 4177, sciences de l’information-communication, sociologie, sciences du langage.

 

PROPEDIA, fédération de laboratoires du Groupe IGS (Institut de Gestion Sociale), Paris.

5. BUDGET GLOBAL
Le budget global du projet s’élève à 40 000 euros répartis de la façon suivante :

frais de documentation (livres, revues…) et de formation (logiciels…), achat de matériel (ordinateurs puissants) et de logiciels de veille et d’analyse ;

frais de déplacements pour rencontrer les partenaires et interroger des spécialistes, réunions pour mener l’enquête et les analyses, rédiger le rapport, organiser les événements de valorisation des résultats…

6. PROFIL DES INTERVENANTS CLÉS​
Chef de projet : Pascal Lardellier, professeur à l’université de Bourgogne, chercheur au laboratoire CIMEOS (Dijon) et Propedia (Groupe IGS – Institut de Gestion Sociale), Paris. Auteur de 25 ouvrages consacrés aux formes et fonctions des rites, aux usages relationnels des TIC, aux relations sociales et mythologies contemporaines.

 

Alexandre Eyriès, docteur, chercheur au laboratoire CIMEOS, sur la culture, les politiques culturelles et la parole politique.

 

Anne Parizot, Professeure à l’Université de Besançon, chercheur au laboratoire CIMEOS (Dijon), spécialiste de terminologie et lexicologie.

 

Madeleine Pastinelli, professeure de sociologie à l’université Laval (Québec), directrice du laboratoire CELAT, spécialiste de l’ethnogaphie du Net. Carmen Andrei, professeure de littérature française et de traductologie à l’université du Danube à Galati (Roumanie), traductrice, spécialiste des discours numériques.

 

Carmen Andrei, professeure de littérature française et de traductologie à l’université du Danube à Galati (Roumanie), traductrice, spécialiste des discours numériques.

 

Sung do Kim, professeur de sémiotique et de linguistique à l’université Koryo de Séoul, vice-président de l’Association mondiale de sémiotique, spécialiste des structures du langage.

 

Dominique Leroyer, doctorant en sciences de la communication (thèse sur « Les discours sur la franc-maçonnerie, entre doxa et épistème »).

 

Laboratoires auxquels sera adossé le projet :

 

CIMEOS, université de Bourgogne, EA 4177, sciences de l’information-communication, sociologie, sciences du langage.

 

PROPEDIA, fédération de laboratoires du Groupe IGS (Institut de Gestion Sociale), Paris.

7. DES CONTREPARTIES SUR MESURE​
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